"Hier encore, un père de famille berrois a été cruellement mordu par un chien de berger errant sur une route… Ce père a heureusement pu mettre son jeune fils à l'abri, mais l’enfant a été traumatisé par la scène. Depuis quelques semaines, ce genre d’agressions est intervenu à plusieurs reprises". Ce post publié ce week-end sur Facebook par le maire de Berre-l'Étang Mario Martinet a fait réagir plusieurs habitants : "Tout à fait d'accord, j'habite en campagne et impossible pour moi de me promener depuis qu'il y a ces chiens, ils sont agressifs", "Ils sont sans aucune surveillance, cela devient dangereux de se promener dans les campagnes", "Mon fils descend par les campagnes à vélo avec la peur au ventre".

Interrogé ce matin sur maritima radio, le maire a confirmé que "depuis plusieurs mois, à chaque fois qu'il y a un troupeau avec des chiens, mes administrés sont attaqués quand ils se baladent. La semaine dernière, un jeune a dû se réfugier dans un arbre pour échapper à ces chiens. Il a dû être secouru par la police municipale. Ma vraie crainte, c'est qu'un enfant se fasse attaquer par ces chiens. Je ne peux rien faire concernant ces chiens, car ils ont un statut particulier et ne sont pas considérés comme des chiens qui divaguent. J'ai donc dû interdire les moutons sur la commune, c'est le seul moyen légal dont je dispose pour empêcher la divagation de ces chiens de berger".

 

"Ma porte est ouverte pour recevoir des bergers"

 

Le maire de Berre a en effet pris il y a quelques jours "un arrêté municipal interdisant la circulation de troupeaux sur la voie publique". Il demande aussi au gouvernement "une modification du code rural qui interdit la divagation de chiens sur la voie publique, mais pas pour les chiens de berger".

"Je n’ai rien contre ces chiens très utiles dès lors qu’ils exercent leur métier d’encadrement de troupeaux dans des enceintes closes. Il appartient à leurs bergers de s’assurer que ces chiens ne portent pas atteintes aux personnes, ce que certains ne font pas. Pour ma part, je mettrai tout en œuvre pour protéger les Berrois des agressions de ces chiens, sans attendre qu’un drame arrive. Ma porte est ouverte pour recevoir des bergers et trouver avec eux les moyens d’empêcher de telles agressions", ajoute Mario Martinet. 

 

 

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