C'est l'histoire d'une bande de copains passionnés de vin qui a décidé de revisiter l'emblème de l'apéritif provençal. Au micro de Gilles Fenech sur Maritima radio, Jérôme Baboulet, co-fondateur de la Carry Winery, a raconté la genèse de ce pastis pas comme les autres.

Tout a commencé par des vendanges entre amis, puis la production de rouge et de rosé. "Tout le monde attendait le vin blanc, et on a dit non, on va faire un pastis !", sourit Jérôme Baboulet. Une évidence pour ces amoureux du Sud qui voulaient créer un produit identitaire pour leur "Principauté de Carry-le-Rouet".

 

Fenouil, Sarriette et savoir-faire artisanal

Loin des productions industrielles, "Le Calanquais" joue la carte du terroir et de l'authenticité. "Ce n'est pas un pastis plein d'herbes, on reste dans les codes classiques mais avec une vraie longueur et une rondeur en bouche", précise son créateur.

Pour obtenir ce goût unique, la Carry Winery travaille avec des producteurs locaux et utilise deux plantes emblématiques des collines de la Côte Bleue : la sarriette et le fenouil. Un travail d'orfèvre réalisé avec l'aide de leur ambassadeur de choc, Jean-Pierre Foucault, très impliqué dans les assemblages à la cave.

 

Une médaille de bronze mondiale

Le pari de l'artisanal a payé. En 2024, "Le Calanquais" a décroché une médaille de bronze aux World Drinks Awards, un concours international de référence organisé en Angleterre. Une consécration pour ce pastis "made in Carry" qui s'impose désormais sur les tables des restaurants et chez les cavistes de la région.

Aujourd'hui, Jérôme Baboulet et son équipe ne manquent pas d'idées pour la suite, mais préfèrent prendre le temps de bien faire, à l'image de leur pastis qui se déguste (avec modération) en prenant le temps de vivre.

 

 

 (L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)